Photos anciennes et photographies d'époque en noir et blanc et leur histoire.
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Avec ses 486 habitants en 1905, ce village viticole réputé domine le non moins célèbre Vougeot et son clos du même nom, sur le coteau. Le bizarre engin qui jouxte la cabane et les promeneurs.
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C'est un canon paragrêle, destiné à lutter contre cette calamité agricole, redoutée de tous temps de chaque vigneron.
Comme on le voit, le constructeur de cet appareil (Mrs E. Mabille Frères, d'Amboise, en Indre-et-Loire), obtint en 1905 un précieux témoignage de satisfaction, signé d'une personnalité locale éminente...
Et de ce témoignage, il a fait une "réclame voyageuse", en réussissant à le faire repiquer sur une carte postale auto-éditée (par le même A. Amiot, sans doute Président du Syndicat grêlifuge).
Il y eut un énorme engouement pour ces appareils dès le début 1900, qui se maintinrent dans certaines régions jusque vers les années 50, malgré le peu d'efficacité de leur fonctionnement, et la lourdeur et les frais des dispositifs de surveillance associés, qui impliquaient un tour de garde permanent et beaucoup de jugeotte.
En Bourgogne dans la côte de Nuits (St Georges), on connaît quelques cartes qui représentent ces engins, vus de plus ou moins près : celui d'Aloxe-Corton en gros plan, celui-ci sur Chambolle, ceux de Morey-St Denis, de Nuits-St Georges (Concours Agricole en 1903), deux sur Gevrey-Chambertin (Expérience en 1903, et une jolie vue prise à l'arrêt du tram), une rare sur Clos-Vougeot, et... la liste doit s'arrêter là.
Les quelques autres canons para-grêle connus sont situés au sud de la Bourgogne (dans le Mâconnais : Davayé et Plottes), et dans le Rhône (Beaujolais).
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