Photos anciennes d'autrefois, des photographies d'époque en noir et blanc.
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Irina Ionesco est une photographe française 


Irène Ionesco dite Irina Ionesco née en 1930 à Paris, est une photographe française, ses parents sont des immigrés roumains installés à Paris, elle voyage et peint avant de découvrir la photographie, son travail peut être en partie qualifié d'érotique.


1 - Voir



En 1974, son exposition à la Nikon Gallery (Paris) attire fortement l'attention. Bientôt, elle est publiée dans de nombreux magazines grands publics et artistiques comme L'Œil, Connaissance des arts, mais également dans certains autres érotiques ou pornographiques comme Playboy, Playmen et Penthouse2, et recueils aujourd'hui très prisés des collectionneurs et expose dans les galeries du monde entier.
Irina Ionesco a été pendant une dizaine d'années la compagne du peintre Corneille, fondateur du mouvement Cobra3.
L'œuvre d'Irina Ionesco est surtout connue pour ses théâtralisations de femmes savamment habillées, parées de bijoux, gants et autres atours, accompagnées d'objets symboliques comme des foulards et parfois d'autres symboles fétichistes, posant quelques fois d'une manière provocante ou érotique. Certaines de ses photographies mettant en scène sa fille Eva, entre l'âge de 4 et 12 ans, ont d'ailleurs été qualifiés par les juges pour certaines d'entre elles « comme appartenant habituellement au registre de l'érotisme ou de la pornographie »4.
Au cours des années 1970 et au début des années 1980, elle a photographié de nombreuses personnalités comme notamment Sylvia Kristel (héroïne du film Emmanuelle) ou Elisabeth Huppert pour l'édition française du magazine érotique Playboy5, parmi d'autres modèles peu ou pas connus du tout mais qui ont contribué à l'essentiel du corpus de son œuvre photographique : Fafa, Vivianne, Maroussia, Sacha, etc.
Entre 2000 et 2012, Irina Ionesco réalise un important travail de photographie de mode pour la presse, avec notamment le magazine français Stiletto6.

Polémique et procès intenté par sa fille Eva
En 2011, Eva Ionesco réalise My Little Princess, un film où elle montre une enfant érotisée à l'occasion de mises en scènes photographiques. Le personnage d'Irina Ionesco est interprété par Isabelle Huppert. À la sortie du film, Eva Ionesco déclare : « My Little Princess est très en dessous de ce que j’ai vécu7. »
Dans le même temps, Eva Ionesco engage à nouveau un procès contre sa mère. Celle-ci étant condamnée par le tribunal de grande instance de Paris, le lundi 17 décembre 2012, à verser 10 000 euros de dommages et intérêts8 au lieu des 200 000 euros demandés pour atteinte au droit à l’image et à la vie privée de sa fille Eva9 pour ces photos prises durant les années 1970 alors qu’Eva était âgée de 4 à 12 ans8. En revanche, le TGI de Paris déboute Eva Ionesco de sa demande de récupérer la propriété des négatifs de sa mère où elle figure et il la déboute également de sa demande de destruction de négatifs relatifs à sa personne.
Irina Ionesco a rappelé au cours de l'audience qu'aucune juridiction dans le monde n'avait jamais censuré ses photographies et qu'Eva Ionesco, elle-même, a participé, adulte, à la diffusion et à la commercialisation de ces photographies en signant des contrats d'édition sur lesquels elle touchait des royalties. Le tribunal a ainsi octroyé à Irina Ionesco le droit de conservation de l'ensemble des négatifs des photographies sur lesquelles apparaît Eva Ionesco. Celle-ci a fait appel de ce jugement.
Le 27 mai 2015, la 7e chambre du pôle 2 de la Cour d'appel de Paris a rendu un arrêt10 condamnant Irina Ionesco. La Cour, rejetant l’argument d'Irina Ionesco fondé sur la prescription de l’action, a relevé qu’à supposer même qu’il ait existé, a considéré qu'Eva Ionesco n’a pas pu donner un consentement éclairé sur l’utilisation des photographies d'elle prises par sa mère. Écartant le débat de la qualité artistique ou non des photographies visées dans l’instance, la Cour a estimé que les photographies étaient « incontestablement attentatoires à la dignité d'Eva Ionesco ». Elle a précisé que « dénudée ou non, la fixation photographique de l’image sexualisée de façon malsaine, d’une très jeune enfant ou d’une toute jeune fille ne peut qu’être dégradante pour celle-ci, quelle que soit l’intention de l’auteur ou la subjectivité du public auquel elle est destinée. » En conséquence, la Cour d'appel a prononcé une interdiction à Irina Ionesco « « concernant la diffusion de toute image de sa fille sans le consentement exprès de celle-ci. Toute infraction à cette prohibition l’exposera à de nouvelles saisies et demandes d’indemnisation […]. »


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