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Louise Bourgeois en 1946, une artiste plasticienne française franco-américaine 


Louise Joséphine Bourgeois, née à Paris le 25 décembre 1911 et morte à New York le 31 mai 2010, est une sculptrice et plasticienne française, naturalisée américaine, sa carrière artistique s'est déroulé à New York, où elle s'est installée en 1938.


1 - Voir



Louise Bourgeois est née en France et y a grandi, mais l'essentiel de sa carrière artistique s'est déroulé à New York, où elle s'est installée en 1938 après avoir épousé l'historien d'art américain Robert Goldwater (1907-1973).

La reconnaissance de son travail artistique s'est amplifiée les dernières années de sa vie, où elle s'est affirmée au point d'être reconnue ou considérée comme particulièrement influente sur les générations d'artistes d'après, surtout féminines.


Sa mère, Joséphine, habitait et travaillait à Choisy-le-Roi, dans la banlieue parisienne. Son père est Louis Bourgeois. Ses parents étaient restaurateurs de tapisseries anciennes, ce qui n'a pas été, selon elle, déterminant dans sa carrière d'artiste. Cependant dès l'âge de dix ans, elle commença à aider ses parents pour les dessins des tapisseries et à faire les pieds manquants ainsi que d'autres motifs lorsque le dessinateur M. Richard Guino était absent. Ce travail de dessin est son premier contact avec l'art : « Quand mes parents m'ont demandé de remplacer M. Richard Guino, cela a donné de la dignité à mon art. C'est tout ce que je demandais. » Louise avait le sentiment d'être utile.

En 1982, elle publiera dans le magazine d'art américain Artforum un récit illustré de photographies de son enfance et intitulé "Child's Abuse", dont l'esthétique est proche de celle des revues surréalistes des années 1930. Elle évoque dans ce texte un épisode aujourd'hui devenu fondateur dans la critique qui se déploie autour de Louise Bourgeois : au cours de son adolescence, sa jeune nounou anglaise est la maîtresse de son père et sa mère ferme les yeux sur cette relation. C'est ainsi seulement à partir des années 1980 que les lectures à la fois biographiques et psychanalytiques vont profondément orienter la lecture de l'œuvre de Louise Bourgeois, elle-même parlant de son travail sur le modèle de l'association libre.

Après avoir obtenu son baccalauréat en 1932 au lycée Fénelon3, elle étudie les mathématiques supérieures à la Sorbonne en géométrie, espérant trouver ainsi un ordre et une logique dans sa vie. Bourgeois s'écarta des mathématiques, trop théoriques à son goût : « Pour exprimer des tensions familiales insupportables, il fallait que mon anxiété s'exerce sur des formes que je pouvais changer, détruire et reconstruire. » Elle commence des études d'art à Paris, d'abord à l'École des beaux-arts, puis dans de nombreuses académies, dont l'Académie Ranson ainsi qu'à l'École du Louvre. Elle a comme professeurs des artistes comme Paul Colin, Cassandre ou bien encore Fernand Léger. De 1919 à 1938, elle demeure 11-13 rue d'Orléans ou Grande rue, aujourd'hui avenue de la Division-Leclerc, à Antony dans les Hauts-de-Seine4.

En 1937, elle rencontre l'historien d'art américain Robert Goldwater. Elle l'épouse et s'installe avec lui à New York dès l'année suivante. C'est là qu'elle entre en relation avec le milieu des surréalistes, dont la plupart ont quitté la France pour les États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale et présente sa première exposition personnelle en 1945.

Elle a eu trois fils : Michel (qu'elle a adopté à 3 ans), Jean-Louis et Alain.

Elle vivait à New York dans le quartier de Chelsea.

Elle meurt le 31 mai 2010, à l'âge de 98 ans.


Louise Bourgeois a travaillé particulièrement sur les thèmes de l'universalité, des relations entre les êtres, de l'amour et de la frustration entre des amants ou les membres d'une même famille, ainsi que l'érotisme.


Les débuts : les "femmes maisons"

C'est à New-York en dès les années 1940 que Louise Bourgeois débute sa carrière d'artiste5.

Depuis ses premiers dessins, peintures et gravures, son œuvre se centre sur le sujet de la procréation, de la naissance et de la maternité, et de l'autoportrait. Le thème prédominant de cette période prend la forme de « femmes-maisons », mêlant le corps à l'architecture, l'organique au géométrique : buste en brique, maison à colonnes sur les épaules, cage thoracique en forme d'escaliers et de portes. Mais le fil rouge de son œuvre est le phallus (le père), qu'elle baptise « fillette » et l'araignée (la mère). Selon Louise Bourgeois elle-même, l'araignée représente la mère, « parce que ma meilleure amie était ma mère, et qu'elle était aussi intelligente, patiente, propre et utile, raisonnable, indispensable qu'une araignée ». L'araignée est pour elle le symbole des tapisseries que réparait sa mère (toile de l'araignée) et de tout ce qui s'y rapporte : aiguilles, fils.

Dans cette série de peintures l'artiste explore la relation qu'une femme peut entretenir avec son espace domestique. Les têtes des femmes sont remplacées par des maisons, ce qui isole leur corps du monde extérieur et instaure la prééminence de la sphère domestique.6


Les totems : années 1950

Dans les années 1950, ses sculptures ont l'aspect de totems sinueux et lisses, d'inspiration surréaliste. À cette époque, Louise Bourgeois souffre du mal du pays, disant « être en deuil de la France » et ressentir un « chaos total ». Sa famille et ses amis lui manquent et elle se met à créer des personnages sous forme de totems en bois ; le totem, forme américaine, est une invitation à attirer leur présence magique, une véritable thérapie.[réf. nécessaire]


Le corps

Entre 1967 et 1968 Louise Bourgeois met en scène des organes sexuels féminins et masculins dans son oeuvre: des pénis dans sa sculpture de 1968 intitulée Fillette et immortalisée dans une photographie de l'artiste avec son oeuvre figurant un pénis qu'elle porte sous le bras par Mapplethorp en 19827 et dans Janus in Leather Jacket, 1968, ainsi que des clitoris dans Femmes Couteau de 1970. Les matières utilisées pour commencer, sont le marbre et le bronze pour commencer, matières qu'elle délaisse par la suite pour le plâtre qu'elle recouvre de latex ou de plastique, la cire, la résine.


Destruction du père

Destruction of the Father (en français Destruction du père)(1974) est une exploration biographique et psycholigue de la domination du père. La pièce est une installation dasn une pièce ressemblant à un utérus. Faite de latex, bois tissus avec une lumière rouge, Destruction of the Father est la premmière oeuvre dasn laquelle elle utilise des matières souples à grande échelle.

En entrant dasn l'installation, le public captif se tient devant une scène de crime. Mis en scène dans une salle à mandger stylisée (avec une chambre à coucher) les enfants figurés de manières abstraite d'un père omniprésent se sont rebellés et l'ont assassiné puis mangé.8

…telling the captive audience how great he is, all the wonderful things he did, all the bad people he put down today. But this goes on day after day. There is tragedy in the air. Once too often he has said his piece. He is unbearably dominating although probably he does not realize it himself. A kind of resentment grows and one day my brother and I decided, 'the time has come!' We grabbed him, laid him on the table and with our knives dissected him. We took him apart and dismembered him, we cut off his penis. And he became food. We ate him up… he was liquidated the same way he liquidated the children.


Cells

Dans les dernières années de sa vie Louise Bourgeois produit deux séries d'installations qu'elle intitule Cells. Beaucoup de ces installations sont des enceinte dans lesquelles le public est invité à regarder un arrangement d'objets symboliques; d'autres sont de petites pièces dasn les quellles le public est invité à pénétrer. Dans ces oeuvres, Louise Bourgeois utilise des formes sculpturale reprises de formes antérieurs de son oeuvre, ainsi que des objets trouvés et des effets personnels détenteurs d'une forte charge émotionnelle pour l'artiste.

Les Cellsreproduisent des états psychologiques et intellectuels, principalement la peur et la douleur. Louise Bourgeois indique que les Cells représentent (en Anglais):

“different types of pain; physical, emotional and psychological, mental and intellectual… Each Cell deals with a fear. Fear is pain… Each Cell deals with the pleasure of the voyeur, the thrill of looking and being looked at.”9


La consécration dans les années 70

Travaillant à l'écart de la scène artistique, elle présente peu d'expositions personnelles jusqu'à ce qu'un vif intérêt se manifeste pour son travail dans les années 1970. Le développement de son œuvre prend alors un tour entièrement nouveau. Non seulement des thèmes jusqu'alors latents — la féminité, la sexualité, la famille, l'adolescence, la solitude — deviennent omniprésents, mais la manière de les traiter est entièrement renouvelée, avec des sculptures-installations réalisées avec des matériaux et des objets très variés, parfois personnels. En 1982-1983, le MoMA lui consacre une première exposition rétrospective.

Elle imprègne ses œuvres, notamment sculpturales, de cette veine psychique, issue de ses traumas personnels. Pleinement consciente de cette dimension de son œuvre, elle est toutefois très éloignée des représentations littérales qui caractérisaient, en particulier, le surréalisme dans leur rapport à l'inconscient, et a ouvert en ce sens une voie très avant-gardiste de l'art contemporain. Ses sculptures monumentales d'araignées, constructions oniriques, en sont un des exemples les plus connus.[réf. nécessaire]

Le Centre Pompidou a organisé, du 5 mars au 2 juin 2008, en collaboration avec la Tate Modern de Londres, une exposition de plus de 200 œuvres (peintures, sculptures, dessins, gravures, objets), rétrospective de l'œuvre de Louise Bourgeois10,11.

La rencontre avec Tracey Emin peu avant sa mort s'assura l'achèvement des 16 œuvres inachevées. Les résultats de ses travaux se présentent actuellement à la Hauser & Wirth Gallery de Londres12.


Distinctions

En 1999, Louise Bourgeois reçoit le Lion d'or de la Biennale de Venise pour l'ensemble de son œuvre.
Le 21 septembre 2008, le Président de la République française, Nicolas Sarkozy, lui remet la Légion d'honneur à New York.
En 2009, elle est honorée par le National Women's Hall of Fame, ainsi que neuf citoyennes américaines, pour avoir marqué l'histoire des États-Unis.
Depuis 2010, une rue d'Antony, ville où elle a vécu, porte son nom.
Une résidence universitaire du CROUS de Versailles située à Antony porte son nom (résidence Louise Bourgeois).


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