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Photos anciennes et photographies d'époque en noir et blanc et leur histoire.
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Tata Sam Bejan, d’origine indienne, né en Chine en 1911, est un photographe de presse, portraitiste, témoigne des événements qui entourent la Révolution chinoise de 1949, ses photos décrivent la vie dans les rues et dans les palais de Shanghai en 1848.
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Il immigre au Canada en 1956. Sa personnalité effacée mais pleine de vie lui permet de témoigner discrètement des événements qui entourent la Révolution chinoise de 1949. Ses photos extraordinaires décrivent la vie dans les rues et dans les palais de Shanghai en 1848. En Inde, il voit les photographies de Henri Cartier-Bresson qui transforment complètement son approche de la photographie.
Sam Tata (30 Septembre, 1911-3 Juillet, 2005) était un photographe et photojournaliste noté.
Fils de Bejan Dadabhoy Tata, prospère entrepreneur parsi, Sam Bejan Tata est une figure culturelle importante de la photographie canadienne. Il a touché à de nombreuses facettes de la photographie : pictorialisme, photographie de rue, photojournalisme et documentaire. Il a réalisé de nombreux portraits de personnalités, d’abord à Shanghai puis à Montréal, et représenté des événements historiques majeurs comme l’entrée de l’Armée populaire de libération (APL) à Shanghai en 1949.
Tata prend ses premières photos à 24 ans, avec une boîte photographique, à Shanghai. Il est d’abord influencé par, notamment, le portraitiste Oscar Seepol, le photographe australien Julian Smith et les photographes chinois Chin-San Long (avec qui il expose) et Liu Shu Chong. En 1947, sa première exposition individuelle est organisée à Bombay par le célèbre pictorialiste indien Jehangir Unwalla. Quelques mois plus tard, Tata rencontre Henri Cartier-Bresson, qui devient son mentor et avec lequel il noue une profonde amitié. En 1956, il s’installe à Montréal. Il gagne d’abord sa vie en faisant des portraits de personnalités littéraires et artistiques canadiennes, comme Michel Tremblay, Leonard Cohen, Irving Layton, Donald Sutherland, Alice Munro et Gilles Vigneault. Il devient ensuite photographe pigiste pour l’Office national du film du Canada, des publications d’entreprise et des magazines comme le Maclean’s, Weekend, Châtelaine et Time.
Les collections du Musée canadien de la photographie contemporaine et du Musée des beaux-arts du Canada comptent de nombreuses œuvres majeures de Tata, notamment des portraits pris à Shanghai, l’entrée de l’APL à Shanghai, ses photos d’Inde (1955) ainsi que de nombreux portraits de personnalités culturelles du Canada, du Japon, d’Angleterre et d’Inde. En 1983, l’Université Concordia lui décerne un diplôme honoris causa et, en 1988, le Musée canadien de la photographie contemporaine lui consacre une exposition majeure intitulée L’Époque Tata, qui fait une tournée du pays. Deux ans plus tard, Tata reçoit un prix d’excellence pour l’ensemble de sa carrière, remis par l’Association canadienne des créateurs professionnels de l’image (CAPIC; anciennement L'Association canadienne de photographes et illustrateurs en communications).
L'homme est décédé à Snooke, tout près de Victoria, sur l'île de Vancouver, où il habitait depuis quatre ans. Né à Shanghai, Sam Tata a longtemps habité Montréal. Il avait rencontré en Inde le photographe de réputation internationale Henri-Cartier Bresson, qui était devenu son mentor. C'est lui qui l'avait amené à s'intéresser au photojournalisme. Entre 1946 et 1948, Tata a documenté l'indépendance indienne et l'assassinat du Mahatma Gandhi. Il a aussi réalisé des images de la révolution communiste dans sa Chine natale.
Après avoir déménagé au Canada en 1956, Sam Tata s'est mis à collectionner les portraits de poètes, d'artistes, de chanteurs, d'écrivains et d'autres photographes. En outre, une image de Leonard Cohen figure parmi les plus connues de Tata, une image prise devant la porte du balcon arrière de la maison de la rue Saint-Dominique où Cohen résidait à l'époque. Dans son catalogue existent ses portraits de Roch Carrier, Michel Tremblay, Gilles Vigneault, Donald Sutherland et Alice Munro.
À Montréal, il a publié ses clichés pour les magazines Maclean's, Time et Newsweek, puis a travaillé également pour l'Office national du film.
Tata avait reçu un diplôme honorifique de l'université Concordia en 1982. Son premier livre, intitulé simplement Montréal, a été publié en 1963. En 1983, il a publié un recueil intitulé A Certain Identity, en grande partie fait de portraits d'artistes canadiens. En 1989, le Musée canadien de la photographie contemporaine publiait un catalogue accompagnant une rétrospective de son oeuvre. Il était titré L'Époque Tata.
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