Photos anciennes d'autrefois, des photographies d'époque en noir et blanc.
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Photos d'autrefois en noir et blanc


Photos anciennes et photographies d'époque en noir et blanc et leur histoire.




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Wilhem Maywald né en 1907, est un photographe allemand qui vécu a Paris 


Wilhem Maywald ne Willy Maywald en 1907 à Cleves Empire allemand, et mort en 1985 a Paris, photographe allemand qui vécu et travailla à Paris dans le domaine de la mode et des portraits de personnalités.


1 - Voir



Fils, d'un hôtelier de Clèves, station thermale à proximité de la frontière avec les Pays-Bas, il va passer son enfance dans cet hôtel à la clientèle raffinée. En 1925, il entre à l'École des arts-décoratifs de Cologne. Ses passions sont la danse, le théâtre et le cinéma. En octobre 1928, il part s'inscrire à la Kunstschule de Westens à Berlin et occupe un poste d'assistant de régie dans le cinéma.

Inscrit à l'École d'art de Charlottenbourg où il apprend la photographie, il se rend la même année pour la première fois à Paris et y réalise quelques clichés. Rentré en Allemagne pour quelques mois, il revient à Paris au début des années 19301 et devient l'assistant du photographe russe Harry Meerson. Il loge alors dans un petit atelier au 172 rue de Vanves dans le 15e arrondissement. Il fréquente le quartier du Montparnasse où il habite2 et a ses habitudes au café du Dôme, mais fréquente également la brasserie de La Rotonde. C'est de cette période que sont nés les liens d'amitiés avec Maria Elena Vieira da Silva, Árpád Szenes, Hans Hartung, Anna-Eva Bergman, Leonor Fini, Marie Vassilieff, Lou Albert-Lasard, etc. Il photographie des artistes comme l'affichiste Cassandre, le coiffeur Antoine, mais également des personnalités scientifiques comme Frédéric Joliot-Curie. Il photographie les jardins de Monet[Lequel ?], et de Renoir[Lequel ?]. Cette année là, il rencontre aussi chez son patron la chanteuse Marianne Oswald, Jean-Pierre Aumont, Simone Simon.

Il rentre de ses vacances passées en juillet 1933 en Allemagne, profondément attristé par l'ambiance antisémite et fasciste qu'il a rencontrée à Clèves, Cologne, Düsseldorf et Berlin. En 1934, il devient indépendant et ouvre son premier studio « May Va » au 12 rue Victor-Considérant à Paris. Il fait alors des reportages, des portraits et des photos de mode. Il travaillera pour Christian Dior, qu'il rencontre la première fois chez Robert Piguet3 répondant à une commande4, puis une seconde au café du Dôme, en 1936. La même année, c'est lui qui découvre Lisa Fonssagrives, un des premiers top-model de l'histoire du mannequinat qui se mariera plus tard avec Irving Penn5, avec laquelle il va beaucoup travailler. Il fait la connaissance de la photographe Florence Henri. Il réalise pour ses amis peintres des expositions de leurs œuvres dans ses ateliers et y reçoit les émigrés allemands et autrichiens fuyant les nazis.

L'année 1937 le verra parcourir les chantiers de l'Exposition universelle3, et la construction du palais de Chaillot, parmi les artistes exposés cette année-là dans ses studios on compte Otto Freundlich et sa compagne Jeanne Kosnik-Kloss. Alerté par les événements en Allemagne, il part en 1938 à Clèves et apprend que son père a été arrêté et interné dans un asile pour libéralisme et soutien de la cause des juifs. Il ne reverra jamais son père. De retour à Paris, il travaille pour des grands couturiers comme Jacques Heim, Lucien Lelong, Robert Piguet, Marcel Rochas, Elsa Schiaparelli et des magazines comme Vogue. Ses photos de jardins sont publiées dans la revue Verve. Il fait de nombreuses connaissances, dont son confrère Erwin Blumenfeld et Hans Weidt.

La Seconde Guerre mondiale

Bien que vivant en France depuis de nombreuses années, il est considéré comme un ennemi par les autorités qui lui proposent en 1939, comme aux autres émigrés autrichiens et allemands, le choix entre s'engager dans la Légion étrangère ou se porter volontaire pour travailler dans l'agriculture. Son choix sera celui du travail de la terre. Il est donc envoyé dans un camp à Montargis, puis dans un autre près de Blois, et placé dans une ferme. Sa sœur qui n'a pas quitté Paris est internée dans un camp à Rieucros.

Après bien des pérégrinations, il s'échappe, et trouve refuge chez des amis à Cagnes-sur-Mer. Dans l'attente d'un visa pour l'Amérique, il se lance dans la fabrication de souliers et accessoires en raphia. Son petit commerce fonctionnait assez bien, soutenu par le « Varian Fry Rescue Committee » qui s'occupait des réfugiés. Sa production se vendait sur toute la Côte d'Azur. Il finira par gagner la Suisse en 1942 en compagnie d'une amie juive, Charlotte Hockenheimer, il sera accueilli à Winterthour en 1943 dans la famille d'un pasteur protestant, puis il reprendra ses activités photographiques pour le spectacle.

Après la guerre

De retour à Paris en 1946, il est hébergé chez Pierre Léauté, Il reprend ses activités photographique en louant le premier étage d'une remise au 22 rue Jacob sans eau courante ni téléphone à l'antiquaire Comoglio. Puis il ouvre un deuxième studio, au no 10 rue de la Grande-Chaumière, dont il fera l'acquisition en 1949 et embauche Sabine Weber comme assistante. C'est une jeune photographe suisse qui deviendra célèbre sous son nom de femme mariée, Sabine Weiss1. Elle travaillera chez lui jusqu'en 1950. C'est par l'intermédiaire de Serge Guérin, modéliste de Lucien Lelong, qu'il entrera de nouveau en contact avec Christian Dior et fera les photos de sa première collection du 12 février 1947. Ses photos de mode paraissent dans L'Album du Figaro, Femina, Harper's Bazaar et Vogue. Le courant passe bien entre les deux hommes, ainsi qu'avec Yves Saint Laurent lorsqu'il prendra la direction artistique de la maison à la mort de Dior, en 1957. Il travaille également pour Pierre Balmain, Jacques Griffe, Jacques Heim, Jacques Fath, Gabrielle Chanel ou Schiaparelli.

Il ouvre sa propre galerie d'art4 dans les locaux de la rue de la Grande-Chaumière et y expose les œuvres de ses amis Arp, Bott, Heinrich Maria Davringhausen, Hanns Lamers, Marcelle Cahn, Karin van Leyden, Pierre Soulages, Bloc et bien d'autres. Son travail fait l'objet de publications dans de grandes revues comme Connaissance des arts, Réalités, Life, Maisons et Jardins ou Plaisir de France.

En 1968, il travaille pour Pierre Cardin, André Courrèges, Jean Dessès, Jeanne Lanvin, Jean Patou, Nina Ricci, lorsqu'il met fin à son travail de photographe de mode4.

Jutta Niemann dit de lui : « C'était un homme affable, d'une grande élégance et très simple, avec une grande qualité de l'écoute qu'il accordait à chacun… fidèle en amitié, sa porte était largement ouverte6. » Sabine Weiss se souvient de lui comme : « Un homme calme, d'un naturel gentil, réservé et qui aimait faire des compliments. Il rangeait son Rolleiflex dans un sac de patins à glace. Il recevait beaucoup et avait un grand nombre d'amis.[réf. nécessaire] »


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