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Wim Wenders est un photographe allemand 


Né Wilhelm Ernst Wenders le 14 août 1945 à Düsseldorf a Land de Rhénanie, est un réalisateur, producteur, scénariste de cinéma et photographe allemand, il est l'un des représentants majeurs du Nouveau cinéma allemand des années 1960-70.


1 - Voir



Actuellement, il travaille principalement aux États-Unis.
Issu d'une famille catholique de Düsseldorf, Wim Wenders est le fils d'un chirurgien. Il étudie la médecine et la philosophie à Munich, Fribourg et Düsseldorf. Il passe l'année 1966-1967 à Paris où il fréquente assidûment la Cinémathèque française. Il y fonde sa culture cinéphile et découvre Friedrich Wilhelm Murnau, Fritz Lang et Yasujiro Ozu. Recalé au concours d'entrée de l'IDHEC, il rentre en Allemagne en 1968 et intègre la Hochschule für Film und Fernsehen de Munich. Il réalise son film de fin d'études Summer of the city. De 1968 à 1971, il donne des critiques de cinéma aux revues Film et Filmkritik et au quotidien Süddeutsche Zeitung.

Nouveau cinéma allemand
En 1971, il crée, avec d'autres figures du Nouveau cinéma allemand, le Filmverlag der Autoren. Ayant pour objectif d'être des auteurs complets, ces cinéastes s'associent afin de produire, réaliser et distribuer leurs films en toute indépendance. N'étant plus satisfait de ce type de production, Wenders crée, en 1974, sa propre société, la « Wim Wenders Produktion ».
Après l'adaptation des romans L'Angoisse du gardien de but au moment du penalty (Die Angst des Tormanns beim Elfmeter) de Peter Handke avec lequel il est lié d'amitié et La Lettre écarlate (Der scharlachrote Buchstabe) de Nathaniel Hawthorne, il marque une rupture artistique avec Alice dans les villes (Alice in den Städten, 1974) qui révèle sa tonalité intimiste et romantique. Il y affirme également son penchant pour les personnages en marge, l'errance et le voyage insolite, tant physique qu'introspectif. Au Fil du temps (Im Lauf der Zeit) reçoit le Prix de la critique internationale à Cannes. Alice dans les villes, Faux Mouvement (Falsche Bewegung, 1975, inspiré du Wilhelm Meister de Goethe) et Au Fil du temps forment une trilogie sous forme de road movie dans laquelle Wenders définit ses thèmes de prédilection (paysages, mouvement, quête existentielle, difficulté de communiquer) et fait part de sa fascination pour la culture musicale et cinématographique américaine. Il y porte un regard désabusé sur la société allemande d'après-guerre en général et sa génération en particulier. Par ailleurs, il y traduit en images l'influence expérimentale de son ami écrivain Peter Handke : silences, dialogues en décalage, absence d'explications logiques, intrigue circulaire, montage syncopé, ellipses malmenant la narration, etc.
Grâce à L'Ami américain (Der Amerikanische Freund), relecture très personnelle de Patricia Highsmith avec notamment Dennis Hopper, Nicholas Ray et Samuel Fuller, il acquiert un début de notoriété aux États-Unis.

Voyage aux États-Unis et suite de carrière
À l'invitation de Francis Ford Coppola, Wenders se rend aux États-Unis, en 1977, afin de réaliser un film sur l'auteur de romans policiers Dashiell Hammett pour le compte de la maison de production du cinéaste américain (American Zoetrope). En raison du conflit ouvert entre Wenders et le studio sur l'orientation du scénario, le financement, la distribution et les choix de réalisation, l'achèvement du film est retardé. Ce n'est qu'en 1982 que Hammett sort en salles. En parallèle, Wenders réalise Nick's Movie (Nick's Film -Lightning Over Water, 1980), documentaire sur les derniers mois de vie du réalisateur Nicholas Ray, atteint d'un cancer.
L'État des choses (Der Stand der Dinge, 1982), qui repose sur le procédé de mise en abyme, évoque toutes les difficultés à surmonter pour la réalisation d'un film. Wenders y revient ainsi, de manière indirecte, sur les problèmes qu'il a rencontrés lors du tournage de Hammett. Pour L'État des choses, le réalisateur reçoit le Lion d'or à la Mostra de Venise 1982.
La même année, Wenders met en scène une pièce de théâtre — la seule à ce jour — à l'occasion du Festival de Salzbourg : Par les villages (Über die Dörfer) de Peter Handke avec Rüdiger Vogler, Libgart Schwarz, Martin Schwab (de) et Karin Baal (décors de Jean-Paul Chambas, costumes de Domenika Kaesdorf et musique de Jürgen Knieper).

Paris, Texas et Les ailes du Désir, etc.
En 1984, sort Paris, Texas, co-adapté par Sam Shepard d'après son roman. Ce drame sur le nouveau départ et la possibilité de réparer les erreurs passées prend les grands espaces américains pour décor. Produit par Anatole Dauman et interprété par Nastassja Kinski, Harry Dean Stanton et Dean Stockwell, le film obtient la Palme d'or au 37e Festival de Cannes. Ce n'est qu'en 1985, après un contentieux avec la maison de production sur les droits de location (affaire qui va jusqu'aux tribunaux), que le long métrage est enfin distribué dans les salles allemandes. Les Ailes du désir (Der Himmel über Berlin, 1987), également financé par Dauman, est une fable allégorique avec le Mur de Berlin en toile de fond. Dans cette œuvre qui vaut à Wenders le Prix de la mise en scène à Cannes, un ange renonce par amour à son statut céleste pour devenir humain. Avec Paris, Texas, il s'agit de son plus grand succès commercial.
Wenders commence en 1989 un ambitieux projet de science-fiction : Jusqu'au bout du monde (Bis ans Ende der Welt). Ce film, déjà en projet depuis 1977, n'est achevé qu'après un an et demi de tournage, en 1991. L'œuvre, à l'origine de 280 minutes, doit être réduite à 180 minutes pour sa sortie (et même à 158 minutes pour l'exploitation américaine). Le film reçoit des critiques mitigées.
Les films de fiction qui suivent, Si loin, si proche (In weiter Ferne, so Nah!, 1993, suite des Ailes du désir, récompensée par le Grand prix du jury cannois), Lisbonne Story (1994), Am Ende der Gewalt (1997), The Million Dollar Hotel (2000) ou encore Don't Come Knocking (2005) qui marque ses retrouvailles avec Sam Shepard, ne permettent pas au réalisateur de renouer vraiment avec le succès. Ses documentaires sur l'art (musique, danse, photographie) retiennent néanmoins l'attention : Willie Nelson at the Teatro (1998), Buena Vista Social Club (1999), Viel passiert - Der BAP-Film (2002), Pina (2011, film-hommage à la chorégraphe Pina Bausch tourné en 3-D) ou encore Le Sel de la Terre (2014, co-réalisé avec Juliano Ribeiro Salgado), consacré au photographe brésilien Sebastião Salgado.
Il reçoit le prix Robert-Bresson à la Mostra de Venise 2002 pour son œuvre, en reconnaissance de sa compatibilité avec le message de l'Évangile.

2003
Wenders a présidé les jurys du 42e Festival de Cannes et de la 65e Mostra de Venise.
Depuis 2003, il enseigne à la Hochschule für Bildende Künste de Hambourg. Il devient en 2006 le premier réalisateur de cinéma décoré de l'ordre Pour le Mérite. Il préside l'Académie européenne du cinéma, dont le siège est situé à Berlin et qui a pour objectif d'aider et valoriser les productions cinématographiques annuelles d'Europe grâce à la cérémonie des European Film Awards1.
Wenders vit à présent avec la photographe Donata Schmidt avec laquelle il a célébré son sixième mariage. Le réalisateur a, auparavant, été marié avec les actrices Edda Köchl (1968-1974), Lisa Kreuzer (1974-1978), Ronee Blakley (1979-1981), Isabelle Weingarten (1981-1982) et Solveig Dommartin (1988-1993).

Wim Wenders photographe
Wenders n'est pas seulement un cinéaste reconnu. Il est également photographe. Au début, il photographie pour satisfaire sa passion de l'image sous toutes ses formes. Il ne songe pas à montrer ses clichés réalisés en 24x36 au moyen d'un appareil Leica qu'il ne quitte jamais. Ils relèvent de la sphère privée et du plaisir personnel.
Pendant l'été 1983, son appareil photo lui est dérobé. En quittant le Japon où il vient de réaliser le documentaire Tokyo-Ga, sur le cinéaste Ozu2, il fait l'acquisition d'un appareil moyen-format Plaubel avec un objectif de 90 mm (correspondant à un objectif de 45 mm en petit format et proche de celui qu'il utilise dans ses films). À son retour de Tokyo, muni de ce matériel qui convient parfaitement à son regard, il déclare : « Il me semble que c'est l'objectif le plus proche de l'œil humain, qui ne déforme pas la vision. »3. Wenders entreprend un voyage de deux-trois mois, au cours duquel il parcourt de long en large l'Ouest américain pour les repérages de Paris, Texas. Ayant emporté son appareil pour ses loisirs, il se rend vite compte, en photographiant ces paysages et cette lumière si particuliers, qu'il s'agit d'une autre manière de préparer le film. Cette activité devient soudain une « recherche », moins pour trouver les sites de tournage que pour apprivoiser la lumière de l'Ouest :
« Je n'avais jamais tourné dans ces paysages et j'espérais ainsi aiguiser ma capacité de compréhension et ma sensibilité envers cette lumière et ces paysages à travers la photographie4. »
Par ailleurs, Wim Wenders publie, en 1993, Einmal5, dans lequel il associe les photographies qu'il a prises aux quatre coins du monde à de petits textes qu'il a lui-même écrits, chacun commençant par « Une fois… ».


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