Photos anciennes et photographies d'époque en noir et blanc et leur histoire.
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Le Kiosque (intérieur du jardin). Les premières traces de la forteresse de Gisors remontent au XIe siècle.
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Guillaume II d'Angleterre dit le Roux (vers 1060-1100), fils de Guillaume le Conquérant, charge, en 1096-1097, Robert II de Bellême (vers 1057 - après 1130), d'édifier ce château.
L'architecte Charles Leufroy en assume la construction.
La citadelle sera successivement agrandie au fil des ans, bastions et nouvelles tours venant la conforter, elle est achevée à la fin du XIIe siècle.
Le Donjon central de plan octogonal d'environ 20 mètres, bâti sur une motte, est connu sous le nom de Tour Saint-Thomas, entouré d'une chemise polygonale de 22 faces, d'une dizaine de mètres de hauteur, il est secondé par une vaste enceinte extérieure l'encerclant.
Déclassée en 1591, l'ancienne forteresse est abandonnée et tombe en ruines au XVIIe siècle.
Lors de la révolution, elle est déclarée biens nationaux.
La municipalité gisorsienne en devient propriétaire en 1809 et entreprend d'agencer les abords entourant le Donjon.
Dès avant 1840, une partie des alentours dudit Donjon sert de halle aux grains et de champ de foire pour les bestiaux.
Armand-Casimir Thierry, maire de Gisors entre 1848 et jusqu'après 1858, fait pratiquer des fouilles sur l'emplacement des ruines et y fait aménager jardins et superbes promenades, planter arbustes et fleurs, le transformant en magnifique jardin très bien dessiné.
Thierry, très actif à Gisors, organise des fêtes, retraites aux flambeaux et concerts à l'intérieur comme à l'extérieur des fortifications.
Les Corps de musique des Gardes nationales du département de l'Eure y apportent leur concours dès 1849.
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