Photos anciennes d'autrefois, des photographies d'époque en noir et blanc.
- -
Des photos en noir et blanc pour tous les goûts anciennes et d'autrefois, des photographies d'époque à visualiser et leur histoire toutes catégories confondues.

Photos d'autrefois en noir et blanc


Photos anciennes et photographies d'époque en noir et blanc et leur histoire.




  Résultats par page :   Tous les mots Au moins un  
Page précédente - - les mots-clef les plus recherchés - - les nouveautés - - toutes les catégories


Gondrin, Gers 


Les Promenades - Le Kiosque - Les premiers Seigneurs de Pardaillan ou Perdeilhan sont installés dès le XIe siècle à Gondrin.


1 - Voir



En 1070, un certain Pons de Pardaillan, époux de Navarre de Luppé, se prétend même possesseur de la ville de Gondrin en fait, propriétaire du Château et de diverses terres alentour.
Par la suite, la famille Pardaillan se scinde en plusieurs branches, celle de Gondrin restant relativement discrète jusqu'au XVIe siècle avec les successions de 5 Odet, 2 Hugues, Bertrand, Pons, Jean, Arnaud et enfin d'Antoine (vers 1500-1572), tous Seigneurs de Pardaillan Gondrin.
Hector de Pardaillan (1531-1611), seigneur de Gondrin, d'Antin et de Montespan, sert les armées sous cinq rois successifs (Henri II, François II, Charles IX, Henri III et Henri IV), guerroie en Piémont, Dauphiné et Guyenne, et se fait nommer Chevalier des Ordres du Roi.
En 1577, il engage de gros travaux sur Gondrin, entreprenant la construction d'un important corps de logis dans la basse cour de son château devenu par trop vétuste.
Son épouse, Jeanne d'Antin (†1610), mariée en 1561, donne elle-même ses instructions, en 1579, aux entrepreneurs pour terminer la couverture des bâtiments.
Le fils d'Hector, Antoine-Arnaud de Pardaillan (1562-1624), baron de Gondrin et de Montespan, premier Maréchal de camp du Roi, combat les Huguenots, commande les armées en Franche-Comté, en Picardie, en Savoie, obtient le marquisat de Montespan en 1612 et devient Chevalier des Ordres du Roi en 1619.
Sa première épouse, Marie du Mayne, dame d'Escandillac décède lui laissant deux enfants.
Le 27 juin 1602, Antoine-Arnaud de Pardaillan épouse sa seconde femme, Paule de Saint-Lary de Bellegarde (vers 1570-1651), qui lui donnera... 13 enfants.
L'installation de Paule de Saint-Lary de Bellegarde Pardaillan à Gondrin va profondément modifier le Château et ses alentours, de par ses seules volontés, ses goûts et ses idées.
Dame Paule de Bellegarde qui a obtenu tous les pouvoirs de son guerroyeur d'époux, confirmés par une procuration d'Antoine-Arnaud de Pardaillan du 4 août 1613, est par conséquent seule maîtresse à bord pour construire et aménager le domaine de Gondrin, dont toutes les parties estoient à la vielhe.
Après avoir fait remettre à neuf son château et ses dépendances raccoutrage des Tours du Gaignan, de la Tour Vieille et de la Tour du grand degré, du Corps de logis, des moultes chambres, de la salle du commun et des cuisines ; reconstruction des cheminées, réfection des couvertures, pavage de la cour... , elle fait appel à l'architecte d'Auch, Audibert Coustau, pour la partie paysagère de son domaine.
Le 18 novembre 1612, maître Coustau est chargé par dame de Bellegarde, d'édifier face au cimetière vers l'entrée de nos futures promenades, un Pavillon de trois étages en pierre de taille qui servira de pierre angulaire au parc projeté entre le bourg gondrinois et le hameau de Peyruc.
Coustau débourse 500 livres tournois pour ce travail.
Audibert Coustau, par contrat du 9 février 1613, s'attaque ensuite à la réalisation du parc ornemental qui va être garni à profusion de balustres, quatre ou cinq ballustres à la canne, de corniches et de soubassements bien façonnés, jolis et agencés des fillets au dessoubs et dessus le bort et un estrayal (astragale) au milieu.
Un sous-traitant, Menauld Gellas, maître maçon à Vic-Fezensac, s'occupe de la réalisation d'un mur d'une hauteur à telle haulteur que besoing requis et d'une espaisseur de quatre pams au fondement et trois pams au dessus, partant du Pavillon et rejoignant l'extrémité du parc.
Gellas est rémunéré vingt-deux sols la canne.
Un second Pavillon est construit symétriquement au premier, pour 660 livres tournois, selon le contrat du 8 décembre 1614 passé par maître Audibert Coustau et dame Paule de Bellegarde.
La couverture des deux pavillons, réalisée en façon de dôme, est assurée par le maître charpentier Jean Roques qui est rémunéré à raison de 300 livres, 12 cartaux de blé et deux barriques de vin claret.
Faisant suite au Parc et à ses parterres, séparés de ceux-ci par un canal traversé par un petit pont en arcade, un jardin potager est aménagé.
L'ensemble de ce vaste jardin, clos de murs de toutes parts, s'ouvre sur un grand portail payé 150 livres tournois le 31 mai 1622.


Page précédente


Haut de page
Accueil,    les mots-clef les plus recherchés,    les nouveautés,   et   toutes les catégories

Page précédente

Les partenaires : Mathis-Auto, Présentation et Histoire - Les plus belles photos anciennes - Paris d'antan en vieilles photos - La montagne autrefois -
Copyright © en-noir-et-blanc.com - Des photos anciennes d'autrefois en noir et blanc pour tous les goûts, des photographies d'époque à visualiser et leur histoire toutes catégories confondues. Contact
- -