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Max Ernst cheval a bascule Paris en 1938, un peintre et sculpteur allemand 


Max Ernst, né le 2 avril 1891 à Brühl et mort le 1er avril 1976 à Paris, est un peintre et sculpteur allemand, dont l'œuvre se rattache aux mouvements dadaïste et surréaliste.


1 - Voir



Max Ernst est le fils du peintre Philipp Ernst et de Louise Kopp.

En 1910, il commence à étudier la philosophie à l'université de Bonn mais il abandonne rapidement les cours pour se consacrer à l'art. Il rencontre les membres du groupe Blaue Reiter en 1911 avec qui il expose à Berlin, en 1913. La même année, il fait la connaissance de Guillaume Apollinaire et Robert Delaunay, part pour Paris et s'installe dans le quartier du Montparnasse.

Durant la Première Guerre mondiale, il sert dans l'artillerie allemande, sur le front russe puis en France1. En 1918, il épouse Louise Straus, historienne d'art. Leur relation tumultueuse ne tiendra pas.


La période dadaïste et surréaliste

L'année suivante, il rend visite à Paul Klee et crée ses premières peintures, impressions à la main et collages ; il expérimente différents supports et matériaux. En 1920 il fonde le collectif Zentrale W/3 avec deux autres « stupides occidentaux » (Weststupidien), Jean Arp et Baargeld : au mois de février, ils publient une nouvelle revue « La Chamade (Dilettantes, unissez-vous!) », avec quelques contributeurs français, au rang desquels André Breton, Paul Éluard et Louis Aragon. La deuxième exposition Dada de Cologne (Dada-Vorfrühling) s'ouvre au mois d'avril 1920 à la brasserie Winter2. Il y expose les Collages collectifs, rebaptisés plaisamment « FaTaGaGa (FAbrication de TAbleaux GArantis GAzométriques) », qu'il a réalisés avec Jean Arp. L'exposition déchaîne l'indignation et est fermée par la police pour trouble à l'ordre public ; elle provoque la brouille de Max Ernst avec son père. Avec son comparse Baargeld, Ernst organise la Première internationale dadaïste à Berlin à la fin du mois de juin 1920. Quelques mois plus tard, en vacances à Tarrenz, dans le Tyrol, il y fait la connaissance de Tristan Tzara, et retrouve Hans Arp, Sophie Taeuber et André Breton.

Deux ans plus tard, en 1922, il retourne à la communauté d'artistes de Montparnasse à Paris où il vit chez le couple Éluard.

En 1925, Max Ernst invente le frottage : il laisse courir une mine de crayon à papier sur une feuille posée sur une surface quelconque (parquet ou autre texture). Cette technique fait apparaître des figures plus ou moins imaginaires. Elle s'apparente à l'écriture automatique des écrivains surréalistes qu'il côtoyait comme Paul Éluard et André Breton.

L'année suivante, il collabore avec le peintre Joan Miró pour la création de décors pour les spectacles chorégraphiques de Sergei Diaghilev. Avec l'aide de Miró, Max Ernst se lance dans l'élaboration d'une nouvelle technique, le grattage du pigment directement sur la toile.

En 1933, Max Ernst part en Italie.C'est ici qu'il compose en trois semaines 182 collages à partir d'ouvrages français illustrés en noir et blanc de la fin du XIXe siècle. De retour à Paris, il les publie dans un ouvrage en cinq volumes appelé Une semaine de bonté ou les sept éléments capitaux, chacun de couleur différente d'avril à septembre 1934 aux éditions de la galerie Jeanne Bucher3.

En 1934, fréquentant Alberto Giacometti, il commence à sculpter. En 1937, il rencontre Leonora Carrington avec qui il part vivre à Saint-Martin-d'Ardèche. En 1938, l'héritière américaine Peggy Guggenheim achète un bon nombre d'œuvres de Max Ernst qu'elle expose dans son nouveau musée à Londres4.


La période américaine

Dès le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, en septembre 1939, Max Ernst est arrêté comme « étranger ennemi » et interné dans le camp des Milles près d'Aix-en-Provence. Avec l'aide du journaliste américain Varian Fry, fondateur du Comité américain de secours à Marseille en août 1940, il réussit à quitter le pays en compagnie de Peggy Guggenheim. Ils arrivent aux États-Unis en 1941 et se marient l'année suivante. Max Ernst vit à New York où, à côté des peintres Marcel Duchamp et Marc Chagall, il aide au développement de l'expressionnisme abstrait parmi les peintres américains comme Jackson Pollock.

Son mariage avec Peggy Guggenheim est un échec. En octobre 1946, il épouse Dorothea Tanning à Beverly Hills, (Californie). Max Ernst s'installe à Sedona, (Arizona). En 1948, il écrit le traité « Beyond Painting » puis part voyager en Europe en 1950. En 1952, il devient Satrape du Collège de ’Pataphysique.


Le retour en France
Tombe au cimetière du Père-Lachaise.

À partir de 1953, il s'installe à Paris et l'année suivante reçoit le Grand prix de la biennale de Venise, ce qui lui vaut l'exclusion du mouvement surréaliste.

De 1955 à 1963, il réside à Huismes (Indre-et-Loire) où il réalise des œuvres marquées par la Touraine : Le Jardin de la France, Hommage à Léonard ou La Tourangelle.

En 1963, il déménage avec sa femme dans une petite ville du sud de la France, Seillans (Var), où il continue à travailler. Il crée les décors d'un théâtre et une fontaine dans la ville d'Amboise (Indre-et-Loire). En 1966, il réalise un jeu d'échecs en verre sur un échiquier géant de cinq mètres de côté, qu'il baptise Immortel.

En 1975, une rétrospective a lieu au Musée Solomon R. Guggenheim à New York et les Galeries Nationales du Grand Palais de Paris publient un catalogue complet de ses œuvres.

Max Ernst deviendra un ami du grand industriel Jean Riboud.

Max Ernst a été incinéré à Paris au cimetière du Père-Lachaise (columbarium, case 2102)5.


Œuvres

1920 :
Le rossignol chinois, 12,2 × 8,8 cm, musée de Grenoble
The Punching Ball ou L'immortalité de Buonarotti ou Max Ernst et Caesar Buonarotti, collage, photographie et gouache sur papier, 17,6 × 11,5 cm, collection privée
C'est le chapeau qui fait l'homme, collage sur papier, MoMA, New York6

1921 :
L'Éléphant de Célèbes, à la Tate Gallery, à Londres
Portrait d'Éluard, collage réhaussé d'aquarelle sur papier blanc, 19,3 × 11,5 cm, musée de Vézelay7

1922 :
La Chute de l'Ange, collection particulière
Œdipe roi
Au Rendez-vous des amis

1923 :
Castor et pollution, collection particulière
Ubu imperator, huile sur toile, 81 × 65 cm, Musée national d'art moderne de Paris8
La Femme chancelante, Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen, Düsseldorf
Il ne faut pas voir la réalité telle que je suis, Musée national d'art moderne de Paris

1924 :
La Belle jardinière
Deux enfants menacés par un rossignol

1925 :
L'Armée céleste
La Forêt, Musée des beaux-arts de Nantes

1926 :
La Vierge corrigeant l'Enfant Jésus, Musée Ludwig, Cologne9

1927 :
Monument aux oiseaux, Musée Cantini, Marseille
Chimère
La Femme 100 têtes, roman-collages, The Menil Collection, Houston
La Horde
La Forêt, musée de Grenoble

1930 :
Loplop présente Loplop, 1930, The Menil Collection, Houston
Couple zoomorphe en gestation

1934 :
Une semaine de bonté

1935-1937 :
La Ville entière
L'Ange du foyer, collection particulière

1940 :
Le Fascinant cyprès, collection particulière
Arbre solitaire et arbres conjugaux, Musée Thyssen-Bornemisza, Madrid
La Mariée mise à nu, Fondation Peggy Guggenheim, Venise
L'Antipape, 1941-1942, Fondation Peggy Guggenheim, Venise
L'Europe après la pluie, Wadsworth Atheneum, Hartford (Connecticut), Collection Ella Gallup et Mary Catlin Sumner
Jeune homme intrigué par le vol d'une mouche non euclidienne
Le Roi joue avec la reine, sculpture, The Menil Collection, Houston
Le Capricorne, sculpture, collection Centre Georges-Pompidou, Paris, don de l'artiste
Après moi le sommeil, huile sur toile, Centre Georges-Pompidou, Paris
Le Jardin de la France, huile sur toile, Centre Georges-Pompidou, Paris
Les Jeunes et les jeux twistent, huile sur toile, 116 × 89 cm10
L'Immortel, sculpture géante en verre
1960
Un chinois égaré, 1960, bronze, Musée de Grenoble

1967 :
Retour de la belle jardinière,
Le Grand Assistant, bronze, Quartier de l'Horloge, Paris et Fondation Pierre Gianadda, parc de sculptures, Martigny, Suisse
Forêt rouge, bois, clous, plastique et huile sur toile, 211 × 88 × 40 cm, Galerie Arnold Herstand, New York 11
Mon ami Pierrot, Kunsthalle de Bielefeld
The Robling of the bride
Aux cracheurs, aux drôles, au génie fontaine-sculpture, monument inauguré en 1968 (Amboise 37400 France)[ I.S.M.H. 9 juillet 1987 ]


Expositions

Une rétrospective lui a été consacrée pendant l'hiver 1991-1992, au Centre Georges-Pompidou, à Paris.
Un musée Max Ernst comprenant 300 œuvres a été ouvert à Brühl, sa ville natale, en 2005.
L'Eléphant Célèbes et Ubu Imperator ont été exposés en 2005-2006 au Centre Georges-Pompidou, à Paris, dans le cadre de l'Exposition Dada.
Sa maison au lieu-dit Le Pin Perdu à Huismes (Indre-et-Loire) est devenue une résidence d'artiste.
Une exposition Les collages de Max Ernst "Une semaine de bonté" au Musée d'Orsay, à Paris de juin à septembre 2009.
Une exposition rétrospective "Max Ernst" à la fondation Beyeler à Riehen, près de Bâle (Suisse), de mai à septembre 2013.
Une exposition Max Ernst. Le Jardin de la France du samedi 17 octobre 2009 au lundi 18 janvier 2010 au musée des Beaux-Arts de Tours
Une exposition permanente à Seillans, la "Collection Max Ernst-Dorothea Tanning" conserve une partie des estampes réalisées durant les douze dernières années de sa vie et qui sont le reflet de ses procédés. Max Ernst a également fait don à la municipalité de Seillans, d'une sculpture géante Le Génie de la Bastille qui est exposée sur la place de la République.



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