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Ueno Hikoma était un photographe japonais 


Hikoma Ueno né en 1838 mort en 1904, est un photographe japonais, pionnier de la photographie dans son pays, reconnu pour ses portraits subtils, souvent de personnages importants, et pour ses paysages, en particulier de Nagasaki et de ses environs.


1 - Voir



Ueno est une figure majeure de la photographie au Japon, tant du point de vue commercial qu'artistique et en tant que formateur.
La carrière de photographe d'Ueno Hikoma provient peut-être de l'élan donné à l'origine par le contexte familial2. Un certain nombre de membres de la famille sont portraitistes. En outre, il est le fils de Ueno Toshinojo (aussi connu sous le nom Ueno Shunnojo) (1790-1851), marchand au service du clan Shimazu qui peut-être importe le premier appareil photographique dans le pays, un daguerréotype pour Shimazu Nariakira, daimyo du domaine de Satsuma3.
Ueno Hikoma étudie d'abord les classiques chinois; puis en 1852, peu de temps après la mort de son père, il entre au collège médical de Nagasaki en vue d'étudier la chimie afin de l'aider à diriger l'entreprise familiale spécialisée dans la teinture au nitre et au chintz. Il étudie finalement la chimie auprès de Johannes L. C. Pompe van Meerdervoort (1829-1908), le médecin de la marine néerlandaise après l'arrivée de ce dernier en 18574. Bien qu'ayant peu d'expérience en la matière, Pompe van Meerdervoort, qui possède un appareil photo et un manuel de photographie, enseigne également la photographie à Ueno Hikoma5
C'est seulement après son contact avec le photographe suisse Pierre Rossier (1829 ca. 1890) que Ueno décide de poursuivre une carrière en tant que photographe. Rossier a été commandité par l'entreprise Negretti & Zambra pour photographier en Asie et il travaille au Japon de 1859 à 1860. Il ne réside à Nagasaki qu'un court laps de temps, mais c'est là qu'il enseigne le procédé de la photographie au collodion humide à Ueno, Horie Kuwajiro (1831-1866), Maeda Genzo (1831-1906) et d'autres. Peu de temps après, Horie, l'ami de Ueno, achète un appareil photo à plaque humide. L'achat, qui comprend des produits chimiques photographiques, est financé par Todo Takayuki, daimyo du domaine de Tsu, pour un prix de 150 ryo. Le matériel photographique est apparemment d'un tel intérêt pour Ueno qu'il choisit de devenir sujet du domaine de Tsu pour avoir accès à la résidence domaniale située à Edo6 et en 1861, Horie prend une photographie de Ueno à l'œuvre dans le laboratoire du domaine à Edo (à présent Tokyo)7. En 1862, Ueno et Horie rédigent ensemble un manuel intitulé Shamitsu kyoku hikkei qui comprend des extraits traduits de dix manuels scientifiques néerlandais et une annexe intitulée Satsueijutsu [La technique de la photographie] qui décrit les techniques de photographie selon le procédé au collodion ainsi que la méthode d'impression à l'asphalte de Nicéphore Niépce8.

Carrière
Après avoir travaille pour le domaine de Tsu à Edo, Ueno rentre à Nagasaki mais lorsqu'il apprend que Pompe van Meerdervoort a quitté le pays il abandonne le rangaku, c'est-à-dire les études de la science occidentale. Il décide de faire carrière comme photographe.
À l'automne 1862 Ueno ouvre un studio photographique près de la rivière Nakashima à Nagasaki et commence aussi à importer des appareils photo9. Au début, l'entreprise connaît des difficultés mais se développe progressivement, permettant au studio de devenir un grand bâtiment bien éclairé en 1882. Il devient populaire auprès des notables japonais et étrangers et se trouve mentionné dans les guides ainsi que dans le récit Un touriste dans l'Extrême-Orient d'Edmond Cotteau (1884) et dans le roman Madame Chrysanthème (1887) de Pierre Loti. Le patronage des étrangers à son tour accroît considérablement les revenus de Ueno, ce qui lui permet d'utiliser des matériaux plus coûteux et d'agrandir ses studios. Toujours dans les premiers jours de cette technologie importée, Ueno surmonte les réticences de beaucoup de Japonais à être photographiés et réalise des portraits de personnalités comme Sakamoto Ryoma, Ito Shunsuke, Takasugi Shinsaku10 et Katsu Kaishu. À l'occasion de leur visite au Japon, Ueno photographie Ulysses S. Grant en 1879 et le prince héritier de Russie (futur Tsar Nicolas II) en 1891. Avec un tel patronage, l'atelier de Ueno fonctionne jusqu'à la fin du siècle.
Ueno entretient une importante et étroite relation professionnelle avec Felice Beato. Lors de sa visite de Nagasaki, Beato utilise l'atelier de Ueno et photographie sa jeune sœur et des connaissances, parmi d'autres habitants de la ville. Beato photographie également Ueno lui-même au Daiko-ji et les deux photographes échangent apparemment des photos11. Ueno approfondit vraisemblablement sa technique au contact de Beato qui est expérimenté. Deux autres visiteurs étrangers au Japon influencent Ueno : le photographe néerlandais Konrad Walter Gratama, qui ajouté à la connaissance de Ueno de chimie en 1866, et le photographe autrichien Wilhelm Burger (en) qui semble avoir enseigné les techniques photographiques à Ueno tout en faisant usage de son atelier pour prendre des stéréogrammes lors de sa visite dans le pays en 1869-18707.
Ueno lui-même enseigne à beaucoup d'importants photographes du XIXe siècle dont Uchida Kuichi (1844-1875), Tomishige Rihei12, Kameya Tokujiro13 (1837-1922), Nakajima Shinzo, Nagai Nagayoshi, Noguchi Joichi, Nakajima Seimin, Tanaka, Morita Raizo, Kikizu Maturoku et Ueno Yoshima. Ueno entretient une relation étroite avec Uchida et après le voyage à Nagasaki de ce dernier en 1872, alors qu'il photographie pour l'empereur Meiji, leurs albums comprennent plusieurs images identiques qu'ils probablement échangées14. Finalement, Ueno ouvre des branches de son studio photographique à Vladivostok en 1890 et à Shanghai et Hong Kong en 1891.
En plus des portraits, Ueno produit de nombreuses images de Nagasaki et de ses environs. Il photographie également le transit de Vénus devant le soleil en 1874 pour une mission américaine d'observation astronomique. En 1877, Kitajima Hidetomo, gouverneur de la préfecture de Nagasaki, lui commande des photographies des champ de bataille au sud du Japon au cours de la rébellion de Satsuma. Ueno reçoit pour cette commande 300 ¥330 pour 420 impressions. Il est accompagné pour ce travail par Setsu Shinichi et Noguchi Joichi15.
Il expose des clichés dans au moins deux expositions internationales, l'Exposition universelle de 1873 à Vienne et l'exposition universelle de 1893 à Chicago où il remporte un prix pour le « bon goût et la finition artistique ».
Au début Ueno emploie des plaques humides mais vers 1877, il commence à utiliser des plaques sèches importés de Belgique. En dépit de la popularité contemporaine de la colorisation manuelle des photographies, les photos de Ueno sont généralement non colorées. Certains négatifs de Ueno ont probablement été achetés à un moment donné par le photographe Kusakabe Kinbei car ces images apparaissent dans les albums de ce dernier16. Bien qu'il ne semble pas avoir offert régulièrement d'albums de photos, il semble avoir fait quelques albums sur demande spéciale pour les clients étrangers7. Ueno considère que les techniques et les matériaux (par exemple, papier et lentilles) photographiques français et américains sont supérieurs à ceux des Britanniques dont il se plaint que les produits sont aussi hors de prix, notant que le papier albuminé est vendu (c. 1868) 100 ryo par boîte.
Huit photographies de Ueno sont disponibles en ligne dans les archives en ligne de Freer Gallery of Art et de la galerie Arthur M. Sackler17.



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